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Le Parlement adopte l’accord commercial avec l’Iran

Bilan | 16 mars 2017

Le Parlement adopte l’accord commercial avec l’Iran

(AWP) Après le Conseil des Etats, le National a adopté jeudi l’accord de commerce avec l’Iran. Il a également pris acte du rapport de politique économique extérieure 2016. La Suisse continue à tisser son réseau d’accords de libre-échange, bien que la situation se complique.

Les conseillers nationaux ont approuvé par 151 voix contre 1 et 35 abstentions de la gauche l’arrêté fédéral autorisant la Suisse à développer ses relations économiques avec l’Iran. Le marché est évalué entre 80 et 90 millions de francs.

Ils ont aussi accepté, par 132 voix et 55 abstentions, l’accord de libre-échange entre l’AELE (dont fait partie la Suisse) et les Philippines. Le PS a tenté sans succès de le compléter en instituant un forum d’acteurs de la société civile pour garantir la mise en oeuvre des dispositions concernant le développement durable. Uniquement soutenue par les Verts, la proposition a été refusée par 132 voix contre 53 "oui".

En 2016, le gouvernement a oeuvré à la libéralisation du commerce international à l’OMC, et négocié plusieurs accords de libre-échange. A la fin de l’année, la Suisse était partie à 28 accords impliquant 38 Etats non membres de l’UE ou de l’AELE. Et les négociations se sont poursuivies - ou ont repris - avec de nombreux pays, dont l’Inde et l’Indonésie.

Mais le libre-échange a suscité davantage de critiques et de remises en question, soulignent les auteurs du rapport de politique économique extérieure, et pas uniquement parmi les opposants à la mondialisation.

Les tendances protectionnistes gagnant du terrain, il s’agit de garantir des conditions-cadres avantageuses pour que les entreprises suisses continuent de bénéficier d’un accès aussi libre que possible aux marchés étrangers.

Globalement, les perspectives sont fragiles pour le commerce helvétique: aux risques géopolitiques s’ajoutent notamment l’affaiblissement des banques dans plusieurs pays de la zone euro ainsi que les conséquences du Brexit. En outre, l’avenir flou des relations entre la Confédération et l’UE pourrait ralentir à moyen terme l’activité d’investissement en Suisse et la croissance économique du pays.


 source: Bilan