travail | droits des travailleurs
L’entreprise Kruger a récemment annoncé un investissement de 316 M $ à Memphis, alors que les deux tiers de cette somme sont assumés par la Caisse de dépôt et placement du Québec. L’investissement a permis de créer une centaine d’emplois au Tennessee, des emplois qui auraient pu être octroyés à Crabtree.
Les Etats-Unis ont accusé vendredi le Guatemala de violer des dispositions sur la protection des travailleurs contenues dans un accord de libre échange qui les lie.
Le président du Congrès du travail du Canada demande instamment aux députés de ne pas ratifier l’accord de libre-échange avec la Colombie. "Si les députés votent en faveur de ce projet de loi, ils signaleront au monde entier l’abandon de nos valeurs démocratiques à l’étranger", dit Ken Georgetti.
Alors qu’avant la crise le taux de chômage en France était de 8,3%, l’effet net du libre-échange représenterait ainsi au moins la moitié de ce taux (4% à 4,5% de la population active).
Des syndicats africains et européens membres de la Confédération internationale des syndicats (CSI) travaillent à faire fléchir la position de l’Union européenne (UE) dans les négociations pour la signature d’un accord de partenariat économique (APE) avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
En dépit de la signature d’accords préférentiels entre l’Union européenne et certains pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (Acp), la levée des barrières douanières n’est pas pour demain. Pour faire de la signature des très contestés Accords de partenariat économique (Ape) une réussite, cinq organisations syndicales sénégalaises préconisent un délai de trois ans au moins avant tout paraphe.
La fédération de syndicats la plus importante d’Afrique a appelé les pays africains à rejeter les Accords (libéraux) de partenariat économiques (APE), que l’UE cherche à leur faire signer. L’union syndicale a déclaré que ces accords ne servaient pas les intérêts africains.
Les dirigeants syndicaux de neuf pays africains ont exhorté mercredi les représentants de leurs gouvernements "à résister aux pressions" et à défendre les droits des travailleurs dans les négociations actuelles sur les accords de partenariat économique avec l’Union européenne.
Le premier ministre canadien, Stephen Harper, a erré en offrant son « soutien inconditionnel » au président de la Colombie, Alvaro Uribe, et en donnant le feu vert à un accord de libre-échange avec ce pays.
La Confédération européenne des syndicats (CES), avec le soutien de la Confédération syndicale internationale (CSI), a présenté aujourd’hui un guide syndical dans le cadre d’un projet ayant pour but “le renforcement des capacités des organisations syndicales des pays Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) face aux Accords de partenariat économiques (APE)”.
Selon les syndicalistes sénégalais, les propositions actuelles risquent de maintenir sinon aggraver la pauvreté dans les pays ACP, de conduire à la faillite d’un certain nombre d’industries naissantes, et d’empêcher les pays ACP de déterminer leurs priorités en matière de politiques commerciales et d’investissement.
Une étude économique portant sur l’accord de libre-échange proposé par le gouvernement fédéral soulève de sérieuses questions quant aux répercussions de l’entente, notamment la perte de plus de 33 000 emplois dans le secteur manufacturier canadien.
L’entrée en vigueur de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie, à compter du 1er septembre, est porteuse de menaces de perte de 1.000 emplois dans le secteur sucrier.
Les réformes vont peser en priorité sur le Royaume du Maroc, ce qui laisse entrevoir toute une série d’ajustements dans des secteurs fondamentaux tels que le monde rural, secteurs économiques d’exportation, travail des enfants, environnement, secteur informel, droits de propriété intellectuelle, liberté de mouvement de capitaux, services financiers.