ALÉNA
North America Free Trade Agreement
Les producteurs agricoles qui attendent toujours une compensation pour l’ouverture du marché canadien aux produits extérieurs risquent d’être fort déçus par le prochain budget fédéral.
Le gouvernement canadien a averti Washington qu’il pourrait tarder à entériner le nouvel accord de libre-échange nord-américain tant que les États-Unis maintiendront leurs tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium.
La société, Bilcon, réclamait 443 millions pour les profits qu’elle disait avoir perdus après qu’un examen fédéral-provincial a conclu qu’une carrière de basalte à Digby Neck violerait les « valeurs fondamentales de la communauté ».
Usage de faux, manipulation de la jurisprudence, gonflement des pertes... Les multinationales ne lésinent pas sur les moyens pour obtenir un arbitrage en leur faveur.
L’échec d’une résistance sérieuse à la ratification de l’ALENA représenterait une capitulation et l’acceptation d’un accord qui, dans sa conception même, à l’instar du premier ALENA, sert intrinsèquement les intérêts du Capital.
Le résultat du « moment Trump » risque, malgré toute sa rhétorique protectionniste, de légitimer davantage le libre-échange.
Il est essentiel de jeter un regard attentif sur les soi-disant bonnes pratiques règlementaires avant que le Canada ne se lance dans la ratification de l’Accord.
Le premier pourrait être avantageux pour le secteur automobile ; le second pourrait causer des problèmes en regard au droit du travail.
Cette démarche déclencherait un délai de six mois avant que les Etats-Unis quittent cet accord, durant lequel le Congrès se verrait demander d’approuver le nouvel ALENA.
Signé officiellement en marge du G20, le nouvel accord commercial entre les États-Unis, le Mexique et le Canada apporte plusieurs changements majeurs. Il doit encore être adopté par les Parlements des trois pays.
Près de 7000 agriculteurs et consommateurs ont déferlé dans les rues de Montréal dimanche pour critiquer l’accord États-Unis-Mexique-Canada, qu’ils accusent d’avoir sacrifié les producteurs agricoles québécois.
L’ALENA 2.0 contient quelques infimes avancées mais reste dans l’esprit du vieil ALENA avec une dose de TPP sous stéroïdes.
Le Canada est déterminé à poursuivre les négociations commerciales avec la Chine malgré une disposition du nouvel accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique ciblant ce genre de discussions, a déclaré le premier ministre Justin Trudeau.
Un aperçu sur sur les conséquences de l’accord pour les secteurs agricoles sous gestions de l’offre et les autres secteurs.
ATTAC-Québec reconnaît certaines améliorations au nouvel ALÉNA, mais considère nettement insuffisants les changements introduits et juge que de nombreux aspects ne sont pas acceptables.
Des groupes écologistes ont dénoncé la « faiblesse » du chapitre sur l’environnement du nouvel accord de libre-échange nord-américain, relevant notamment l’absence de références au réchauffement climatique et à l’Accord de Paris.
"Les concessions annoncées pour conclure le nouvel Accord États-Unis – Mexique – Canada démontrent encore une fois que le gouvernement du Canada est prêt à sacrifier sa production laitière intérieure lorsqu’un accord doit être conclu."
Le Canada a ouvert une brèche dans la gestion de l’offre similaire à celle qui avait été accordée dans le Partenariat transpacifique pour conclure les négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain
Une quarantaine d’artistes et d’artisans du milieu culturel et littéraire ont signé une lettre ouverte lancée par Québec solidaire sur l’importance de bonifier l’exception culturelle dans le cadre des renégociations de l’accord de l’ALENA.
Le Mexique cherchera à signer un accord bilatéral avec le Canada si Ottawa et Washington ne parviennent à un compromis pour réformer l’Aléna.