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Bangladesh

Même si le Bangladesh n’a peut-être pas l’air d’un joueur important sur le terrain des accords bilatraux de libre-échange, il subit actuellement de très fortes pressions et participe à divers pourparlers :

 Le gouvernement s’est fait imposer de sévères conditions par l’Union européenne (UE) dans l’accord bilatéral de coopération en matière de commerce et de développement de 2001, dans lequel Dhaka a accepté des demandes de l’UE de type OMC-Plus, par exemple, permettre des droits de monopoles commerciaux sur le brevetage des semences ;
 Le gouvernement participait à des pourparlers controversés avec les États-Unis (ÉU) sur un accord-cadre sur le commerce et l’investissement — comme préliminaire à un possible accord de libre-échange (ALE) avec Washington —, mais a finalement décidé, en 2010, de ne pas signer, et ce, après plusieurs années de négociations. Les ÉU ont donc demandé au Bangladesh de signer un accord pour un forum de coopération en matière de commerce et d’économie, ce qui ne s’est toujours pas concrétisé ;
 L’Inde fait des pressions pour un accord bilatéral de libre-échange avec le Bangladesh, mais la Banque mondiale a clairement fait savoir que l’Inde en bénéficierait davantage ;
 Le Pakistan fait lui aussi des pressions pour un ALE avec le Bangladesh ;
 Le Bangladesh, pour sa part, est intérssé à développer un ALE avec la Chine.

De plus, le gouvernement négocie ou songe à négocier des ALE avec l’Iran, la Turquie, le Bouthan, la Malaisie, le Maroc et le Sri Lanka.

Sur le plan régional, le Bangladesh est membre de l’Association sud-asiatique pour la coopération régionale (ASACR), qui a son propre ALE, ainsi que de l’Initiative de la baie du Bengale pour la coopération technique et économique multisectorielle (BIMSTEC), qui vise aussi à développer son propre ALE.

dernière mise à jour : mai 2012
Photo : Solidarity Center/CC BY-ND 2.0