Zone arabe de libre échange : la CACI défend l’adhésion de l’Algérie

TSA | le 19/05/2009

Zone arabe de libre échange : la CACI défend l’adhésion de l’Algérie

Par merouane mokdad

Contrairement au Forum des chefs d’entreprises (FCE), la Chambre Algérienne du Commerce et d’Industrie (CACi) voit d’un bon œil l’adhésion de l’Algérie à la Zone arabe de libre échange (ZALE). Son président Mohamed Chami a défendu, mardi 19 mai, la décision algérienne, annoncée début 2009, de faire partie de cet espace économique et commercial arabe créé en 1997. «L’objectif de cette adhésion est d’avoir une disponibilité de nouveaux débouchés pour les produits algériens », a-t-il indiqué.

Le produit algérien a, selon lui, beaucoup de mal à se placer sur le marché européen en raison des exigences en matière de normes de qualité et d’emballage appliquées dans ces pays. « Le marché africain est difficile et loin d’être solvable. Par contre, le marché qui ouvre le plus de débouchés pour nos produits c’est bien le marché arabe », a-t-il appuyé.

Le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub, avait lors de l’annonce de l’adhésion, déclaré qu’une zone arabe de libre échange sans l’Algérie «ne vaut pas beaucoup de choses ». L’Algérie, Djibouti et la Somalie ont mis beaucoup de retard avant d’adhérer à cette zone qui regroupe les 22 Etats membres de la Ligue arabe.

Le FCE avait émis des inquiétudes après l’adhésion de l’Algérie à cet espace économique, craignant une forte concurrence surtout dans le secteur agroalimentaire. Les industriels algériens payent les droits de douane pour les matières premières alors que les exportateurs arabes ne vont pas le faire pour les produits finis. Résultat : les produits seront moins chers que leurs concurrents algériens.

Un casse-tête qui n’a toujours pas été réglé. « Ce n’est pas l’ouverture en elle-même qui pose problème c’est juste qu’il ne faut pas confondre économie de marché et économie de bazar » a observé Brahim Benabdeslam, vice président du Forum des chefs d’entreprises (FCE). Les industriels ont appelé à une meilleure protection de la production nationale sans remettre en cause l’accord d’adhésion à la ZALE.

source : TSA

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