La Zlecaf intéresse le secteur de l’assurance africain
Financial Afrik | 8 décembre 2021
La Zlecaf intéresse le secteur de l’assurance africain
par Amadjiguéne Ndoye
Le président de l’Organisation africaine d’assurance (AIO), Tope Smart (photo), a annoncé l’intention de son organisation d’intégrer le secteur de l’assurance à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). C’était lors du 25e Forum africain de la réassurance tenu du 27 novembre au 1er décembre 2021 à Kigali (Rwanda).
« Après une profonde réflexion, le secrétariat de l’AIO a jugé bon d’intégrer l’assurance dans cet accord. Nous examinons non seulement comment le secteur de l’assurance pourrait s’intégrer au mieux dans la Zlecaf, mais aussi fournir un lieu propice à la crème de l’industrie africaine de l’assurance pour réfléchir à la voie à suivre », a déclaré Tope Smart.
Selon le président de l’AIO, par ailleurs directeur général de New Insurance Plc, cet accord continental permettra de créer la plus grande zone de libre-échange au monde, en raison du nombre de pays concernés.
« L’accord relie 1,3 milliard de personnes dans 55 pays avec un produit intérieur brut (PIB) combiné évalué à 3,4 billions de dollars selon l’Union africaine. Il a le potentiel de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté, mais la réalisation de son plein potentiel dépendra de la mise en place de réformes politiques importantes et de mesures de facilitation des échanges », a-t-il déclaré.
Selon Tope Smart, l’objectif de l’AIO pour la mise en place du forum de réassurance est d’encourager l’échange d’affaires par le biais de contacts et de discussions bilatéraux, qui s’inscrivent dans l’objectif de l’organisation de promouvoir la coopération interafricaine et le développement d’une industrie saine de l’assurance et de la réassurance en Afrique.
« L’un des instruments pour assurer une économie saine, résiliente et robuste pour l’Afrique restait sans aucun doute la Zlecaf. Aussi, je souhaite souligner la contribution de l’industrie africaine de l’assurance à la réalisation de cette noble idée, dont on ne saurait trop insister sur les avantages pour l’ensemble du continent africain », s’est-il exprimé.
