Edition spéciale sur le 30e anniversaire de l’Accord de libre-échange nord-américain qui est entré en vigueur en 1994 et a servi de modèle à de nombreux accords de libre-échange qui ont été signés par la suite dans le monde.
Il est urgent de désarmer ces tribunaux d’arbitrage qui sont incompatibles avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, de développement durable des Nations Unies et, plus largement, d’intérêt public que doivent poursuivre les États démocratiques.
Dès l’indépendance des anciennes colonies européennes, les grandes entreprises extractivistes ont mis en œuvre des mécanismes pour y préserver leurs intérêts économiques.
Pour les paysan·ne·s sur le terrain, les ALE et les règles de l’OMC ne servent qu’à faire baisser les prix autant que possible, sans se soucier des coûts pour le bien-être et la santé des paysan·ne·s et des citoyen·ne·s, ni de l’impact sur le climat et la biodiversité.
Ce 24 avril, les parlementaires européens ont approuvé en séance plénière la proposition de décision du Conseil visant à permettre à l’Union européenne de se retirer du Traité sur la Charte de l’énergie.
Le 21 avril a été une journée historique. Le peuple équatorien a massivement voté NON à la question référendaire sur un éventuel retour de l’Équateur à l’arbitrage.
Les accords de libre-échange sont, à l’origine, passés pour limiter les droits de douane entre deux pays. Mais les changements économiques, géostratégiques et environnementaux des dernières années en font de nouveaux accords géopolitiques.
Des négociations seront lancées incessamment dans la perspective de la signature prochainement d’un Accord de partenariat économique. Objectif, la promotion de l’investissement et le renforcement des échanges économiques.
Evoquant en filigrane une éventuelle révision de l’Accord d’association entre la Tunisie et l’union européenne , le ministre ministre des affaires étrangères tunisien a indiqué que la relation devrait être fondée beaucoup plus sur le partenariat que sur l’assistance.
Décryptage. L’Équateur a été condamné à payer 400 millions de dollars à une filiale de Perenco, basée aux Bahamas, pour violation d’un traité d’investissements signé entre la France et l’Équateur.
Les vingt-sept pays membres de l’Union européenne ont approuvé le retrait de l’UE du traité sur la Charte de l’énergie, jugé contraire aux engagements communautaires pour la réduction des émissions de carbone et la "neutralité" climatique.